Emmanuel Macron était ce jeudi 12 avril l'invité du journal de 13 heures de TF1, une édition délocalisée pour l'occasion dans le village de Berd'huis dans l'Orne.
Des millions de personnes ont découvert ce jeudi l'existence de Berd'huis, petit village d'un millier d'âmes au coeur du Perche. C'est dans cette commune que la rédaction de TF1 avait installé son plateau pour interviewer le président de la République, une interview survenant dans un contexte de tensions sociales et qui permettait à Emmanuel Macron de défendre sa politique auprès de la population rurale et retraitée.
Certains s'étaient levés de bonne heure pour tenter d'approcher le chef de l'Etat. A commencer par ses opposants. Plusieurs syndicats et formations politiques avaient appelés à manifester devant l'école de la commune. Mais un important dispositif de sécurité ne leur a pas permis de se faire entendre auprès de l'intéressé.
Reportage d'Emilien David et Marion Lompageu
Intervenants:
- Patrick Schweizer, militant du NPA
- Bertrand Ivars, maraîcher
- Christine Coulon, militante NPA
- Dorothé Petry, restauratrice
C'est avec trois quart d'heure de retard que le chef de l'Etat est arrivé à Berd'huis. Avant de répondre aux questions du présentateur du 13 heures de TF1, Emmanuel Macron s'est offert un bain de foule au milieu d'un public plutôt bienveillant. Certains habitants ont toutefois eu un contact un peu plus privilégié avec Emmanuel Macron. "On a échangé pas trop longuement" raconte Brigitte Luypaert, maire de Berd'huis, "parce que le président de la République a consacré beaucoup de temps à visiter les classes, c'est très bien, il s'est attardé dans chaque classe et a discuté avec les enfants". Le président a regagné la capitale en milieu d'après-midi.
Reportage de Nicolas Corbard, Damien Migniau et Romain Hauville
Emmanuel Macron sur TF1 : on vous résume les séquences qu'il ne fallait pas rater
Le président a répondu aux questions de Jean-Pierre Pernaut depuis une école dans l'Orne. franceinfo France Télévisions Attaque chimique en Syrie, grève des cheminots, hausse de la CSG pour les retraités, limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires...