Le transport des marchandises par train, doit être une "priorité", selon la Cour des comptes. Elle regrette les délais tardifs pour la ligne nouvelle Paris-Normandie (entre 2030 et 2050)
Rotterdam, chiffre d'affaire : 670 millions d'euros, Anvers : 290 millions d'euros (chiffres 2015). Le Havre : 176 millions d'euros.
La Cour des comptes a choisi de consacrer un rapport aux ports français. Il est baptisé : "Le bilan de la réforme des grands ports maritimes : une mise en œuvre inégale, des effets modestes, une attractivité insuffisante."
Au Havre, le retard souligné est celui du transport de marchandises par le train.
Elle préconise par exemple "d'accélérer le tronçon de la ligne nouvelle Paris-Normandie", prévu pour arriver à Rouen en 2030 et au Havre entre 2030 et 2050. La Cour estime que le calendrier des travaux pour le contournement par Serqueux-Gisors prévu en 2020 est tardif.
Car, selon elle, les grands ports français n'ont pas atteint le niveau de performance de leurs homologues européens malgré la réforme portuaire engagée en 2008 pour améliorer leur compétitivité.
Après la crise financière (2008/2009), "les trafics ont continué à baisser en France alors qu'ils sont repartis à la hausse au niveau européen", déplore l'institution.