Propriétaire des lieux depuis 2014, la Fondation du Mont-Saint-Michel a entrepris d'importants travaux de rénovation pour accueillir les pèlerins. Et ne compte pas s'arrêter là.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Durant le chantier du rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, le prieuré d'Ardevon, situé à quelques encablures de la Merveille abrita le siège du syndicat mixte de la Baie. Mais depuis 2014, son nouveau propriétaire a entrepris d'en faire un lieu d'accueil pour les pèlerins. Redonnant ainsi aux lieux l'une de leur premières vocations ( le prieuré d'Ardevon avait été initialement construit pour produire de quoi nourrir les moines du Mont Saint Michel).
Pour ce faire, la Fondation du Mont-Saint-Michel, composée des diocèses de Coutances et Avranches, de Rennes, Dol et Saint-Malo, ainsi que du groupe Bayard s'est lancée dans un vaste chantier estimé à 2,2 millions d'euros. L'achèvement de la première phase des travaux a été inauguré le 5 octobre dernier.
Intervenants:
- Bertrand Chevallier-Chantepie, animateur
- Dominique Lefevre, agent d’accueil au Prieuré du Mont Saint Michel
- Véronique Poins, responsable communication Fondation du Mont Saint Michel
Déjà 900 000 euros de travaux
900 000 euros ont déjà été investis pour rénover le logis actuel, la grange aux dîmes, la boulangerie, le prieuré et créer un abri pour les pèlerins. Des pèlerins qui affluent en nombre puisque 5000 personnes sont accueillies au prieuré chaque année depuis 2014 pour des séjours d'une à deux nuits en moyenne. Les visiteurs sont logés dans des dortoirs d'une capacité totale de 50 couchages. Et peuvent également planter leurs tentes sur le terrain du prieuré.
"Les trois quarts sont en ruine"
Mais le chemin de la renaissance sera encore long pour le prieuré. "
On en a encore pour quasiment 1,2 millions d'euros de travaux à réaliser", explique Véronique Poins, responsable de la communication de la Fondation du Mont Saint Michel, "
Vous regardez le prieuré et vous vous dites: les jardins sont faits, les toitures sont nickels, il n'y a rien. Mais sous les toitures nickel, les trois-quarts du prieuré sont en ruine." Parmi les prochains chantiers programmés, la rénovation du logis médiéval pour y créer de nouveaux hébergements mais aussi le création d'un oratoire et d'une salle de conférence.