On le surnommait "la bicyclette qui roule toute seule". Engin mythique, le solex a été le compagnon de route des étudiants, des lycéens et des ouvriers pendant des décennies. Aujourd'hui encore, il continue de faire rêver. A Bréauté, le club Viva l’Solbar s’attèle depuis 10 ans à remettre en état d’anciens solex dont la production s’est arrêtée en 1988.
Plus de sept millions de solex ont été produits sous plusieurs versions, de 1946 à 1988. Son petit moteur 2-temps était placé au-dessus de la roue avant.
En tant que cyclomoteur, il pouvait se conduire en France sans permis et dès l'âge de quatorze ans. Léger et économique, le solex a été très populaire chez les lycéens, les étudiants et les ouvriers.
Aujourd'hui encore, ce cyclomoteur fascine. Il incarne aux yeux de ses amateurs tout un état d’esprit. Il montre notamment qu'il est encore possible de nos jours de prendre du temps. Souvent un peu abimés, ces engins demandent à être restaurés et entretennus dans des ateliers spécialisés ou par leurs propriétaires bricoleurs.
A Bréauté, près de Bolbec en Seine-Maritime, le club, Viva l’solbar (solbar étant le terme argotique pour désigner un solex) s’attèle depuis 10 ans à remettre en état d’anciens solex. Le club fête le weekend des 28 et 29 mai ses 10 ans.
Le reportage dans l'atelier de Viva l'Solbar de Judikaëlle Rousseau et Eric Proença-Pina :
Samedi 28 et dimanche 29 mai, le club Viva l'Solbar 76 organise des ballades en solex dans le pays de Caux pour fêter ses 10 ans.