Les 48 salariés de la clinique des Aubépines (pour la plupart des femmes) ne savent pas quand ils recevront leur salaire de novembre. L'annonce leur a été faite par un simple mail.
Les 48 salariés de la clinique des Aubépines, placée en redressement judiciaire, vivent une période très compliquée.
Ils ont appris par un simple mail qu'ils ne percevraient pas leur salaire de novembre avant un temps indéfini...
Les salariés, des femmes pour l'essentiel, doivent attendre que le mandataire désigné sollicite le régime de garantie des salaires.
Face à cette situation, une dizaine de sages-femmes, infirmières, aides soignantes et auxiliaires de puériculture, se sont donc rassemblées ce mardi 4 décembre, dans les locaux de la CGT à Dieppe pour évoquer leur situation avec la presse régionale.
Elles ont décidé de crier haut et fort cette injustice et de dénoncer le manque de reconnaissance de la direction.
"La direction ne nous dit rien sur le devenir de la clinique et notre avenir. On découvre les informations par la presse".
A l'inquiétude et la déception, s'ajoute désormais la lassitude et la démotivation.
La clinique, qui a vu la perte de son agrément obstétrique, voit désormais les mamans ou futures mamans s'éloigner. Seuls dix à douze patients fréquentent l'établissement chaque jour. VIDEO : le reportage d'Eric Proença Pina et Didier Meunier (montage : Christophe Charbonnier) avec les interviews de :
- Cannelle Chapre, sage-Femme Clinique des Aubépines
- Gwladys Lespagnol, aide-soignante Clinique des Aubépines
- Mathias Dupuis, secrétaire général CGT Dieppe