C'est un parc qui dépayse ... avec ses tipis et ses ballades au milieu des loups et des bisons. Mais avec 400 000 euros de charges chaque année, la famille Denis doit trouver de nouvelles formules pour continuer ses activités dans les prochains mois.
Avec 200 bisons, c'est le plus grand élevage d'Europe, de quoi attirer les touristes et les faire rester grâce aux tipis et au restaurant de 300 places. A cela, s'ajoute aussi 40 loups à découvrir. Mais depuis sa fermeture le 14 mars, le parc animalier fait face à toutes ses charges, sans avoir de recettes. Il faut payer la nourriture, les frais vétérinaire et l'eau, puisque le sbisons vivent dans la forêt.
Finies les ballades groupées dans des camions militaires
Pour partir à la découverte des bisons, daims, biches et cerfs, les visiteurs étaient groupés dans des camions militaires pour une ballade d'une heure et demie. Au vu des nouvelles mesures de distanciation, la famille Denis imagine les choses autrement. Les touristes pourraient par exemple rester dans leur véhicule.
Il n'y a dans ce cas aucun risque de contamination, les gens restent dans leurs véhicules. Ca existe déjà, comme à Thoiry par exemple, donc les autorisations devraent être accessibles - Maxime Denis, responsable technique de Rêve de Bisons.
Pour découvrir le Parc aux loups, les visiteurs s'équipent de bonnes chaussures et peuvent le parcourir à pieds. Il y a plusieurs races de loups, comme les Mackenzie, les Nubilus, les Européens.
Un restaurant assez grand pour répartir les clients
Avec 300 places, le restaurant qui accueille notamment des soirées à thème, pourrait être réaménagé pour mettre les clients suffisamment à distance. Ce sont autant de pistes pour garantir le maintien d'une activité touristique après le déconfinement. Voir les choses autrement pour sauvegarder l'entreprise à tout prix.
Les gens resteraient dans leur voiture pour découvrir les parcs animaliers et ensuite, ils pourraient se garer pour accéder à une scène dans un champ où on pourrait faire jouer des humoristes (du théâtre à l'Ouest) - Xavier Denis, responsable du Parc.
Les dossiers pour se réorganiser autrement ont été déposés en préfecture, la famille Denis espère pouvoir réouvir vers le mi-juin.