Recyclage : elles donnent un second souffle aux vieilles voiles

La vente de ces sacs en toiles de voiles permet de récolter entre 1 500 et 2 000 euros au profit de la SNSM.
La vente de ces sacs en toiles de voiles permet de récolter entre 1 500 et 2 000 euros au profit de la SNSM. ©Stéphane Gérain et Félix Bollez / France Télévisions

Plutôt que de jeter les voiles usagées des bateaux, la Dieppoise Martine Bouquay les réutilisent pour confectionner de solides sacs imperméables. Elle anime un atelier au sein du Cercle de voile de Dieppe et reverse l'argent recueilli à la SNSM.

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Rien ne se perd, tout se transforme. Depuis 2019, la Dieppoise Martine Bouquay recycle les toiles abîmées des bateaux du Cercle de voile de Dieppe (CVD) en solides sacs imperméables. Plus que du recyclage, il s'agit même "d'upcycling", car la voile est transformée pour lui redonner de la valeur. 

"On n'avait rien pour réparer les voiles, moi j'avais quelques compétences en couture alors on s'est dit qu'on pouvait faire des produits avec les vieilles voiles" raconte Martine Bouquay qui anime désormais un atelier par mois au sein du CVD. 

Lors de ces ateliers, tous les participants sont bienvenus, y compris les débutants, "à condition de savoir coudre droit et d'avoir sa propre machine à coudre", précise Martine Bouquay.

Elle aide ensuite à la confection du patron et à la bonne réalisation du sac car il n'est pas évident de coudre des voiles. La toile est "rigide" et donc "résistante à travailler" mais, une fois le sac cousu, celui-ci a l'avantage d'être solide et imperméable. 

Des ateliers au profit de la SNSM

Une contribution de 5 euros est demandée pour participer à l'achat de la mercerie. Les sacs sont rachetés par ceux qui les produisent selon la longueur de toile utilisée pour les confectionner. Cet achat se fait sous forme de dons, avec la remise fiscale associée. L'argent recueilli est entièrement reversé à la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). 

"L'année dernière, ces ateliers avaient permis de nous verser entre 1 500 et 2 000 euros, cela représente environ 8% des dons annuels" explique Philippe Brouard, président de la SNSM de Dieppe.

Pour ceux qui ne savent pas coudre mais voudraient acheter ce type de sacs, Martine Bouquay vend sa propre production une à deux fois par an lors des grandes régates. 

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