Ruben fait partie des animaux sauvés des rues de Timisoara par des élèves vétérinaires des environs de Dieppe qui suivent leurs études en Roumanie. Elles les soignent et les préparent à l'adoption.
Ce sont des étudiantes au grand coeur. De futures vétérinaires qui se démènent pour apprivoiser des animaux errants, les soigner, les éduquer et leur trouver des adoptants.
Leur association, créée en 2021, se nomme "les Car'Pattes", un nom inspiré du pays où elles étudient, la Roumanie.
Les étudiantes ont été touchées par le triste sort de chiens et chats des rues. En Roumanie, Bucarest en compte environ 40.000 malgré les initiatives pour améliorer cette situation.
"Quand on est arrivé ici, on a vu que les animaux proliférent très vite, ce qui les conduit à une vie de misère. Il y a beaucoup de fourrières en Roumanie, des "fourrières mouroir". Les animaux y restent jusqu'à ce qu'il meurent, c'est très triste, ils sont dans de petites cages"
Un réseau de familles d'accueil et des transporteurs agrées
En plus de leurs études ardues, les jeunes femmes déploient beaucoup d'efforts pour repérer les animaux, les stériliser, vacciner, identifier. Elles organisent des événements caritatifs pour collecter des dons.
Certains animaux sont laissés en liberté car ils ne peuvent pas être adoptés. D'autres sont préparés à l'adoption et au long voyage entre la Roumanie et la France.
Grâce aux réseaux sociaux et à aux amis normands de l'association, des chiens et chats en grand danger coulent des jours heureux au pays de Caux.
L'association "les Car'Pattes" a déjà pu faire venir 25 chiens et 20 chats en France.