Un drame a été évité, ce mercredi 1ᵉʳ mai 2024, au large de Dieppe (Seine-Maritime). Une embarcation avec 66 migrants à bord, en difficulté, a été prise en charge par une vedette de la gendarmerie maritime. Les réfugiés, dont des femmes et des enfants, ont été ramenés sur la cité portuaire normande. Ils doivent désormais quitter le territoire.
L'alerte a été donnée au CROSS Gris-Nez (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) dans la matinée de ce 1ᵉʳ mai 2024. Une embarcation avec des migrants se trouve en difficulté, au large de Dieppe (Seine-Maritime).
Très vite, la vedette "Notre Dame de Bonsecours" de la SNSM de Dieppe se rend sur zone, rapidement rejointe par la vedette de surveillance "Yser" de la Gendarmerie maritime. Les militaires récupèrent 66 migrants, dont des femmes et des enfants. Les naufragés sont déposés au port de Dieppe, où ils sont pris en charge par les services de secours et la police aux frontières.
Trois personnes placées en garde à vue
Les migrants ont ensuite été amenés vers un gymnase mis à disposition par la ville. Selon un communiqué de la préfecture de Seine-Maritime, cité par l'AFP, "trois personnes ont été interpellées par la police et placées en garde à vue. Elles sont soupçonnées d'être des passeurs". "Les services de l'État procèdent également à l'examen des situations administratives des migrants au cas par cas, en lien avec l'autorité judiciaire" précise la préfecture.
Les migrants libres, mais priés de quitter le territoire
Au lendemain de leur sauvetage, les migrants recueillis dans un gymnase sont désormais libres, mais sous le coup d'une obligation de quitter le territoire (OQTF).