VIDEO. Insolite : découvrez les championnats du monde de bras de fer

Depuis lundi et jusqu'au 2 octobre, la ville de Dieppe (Seine-Maritime) accueille une compétition pour le moins originale : les Championnats du monde de lutte de bras.

C'est au cœur du Novick Stadium de Dieppe (Seine-Maritime) que se déroulent ces combats de lutte de bras dans une ambiance survoltée. Rassemblant 500 compétiteurs venus de 28 nations, la compétition se déroule pendant 7 jours. Des sportifs déterminés à remporter leurs duels comme David Quemener. Le breton, en fauteuil roulant, est très motivé et vise la plus haute marche du podium. 

"Je n'ai pas spécialement de pression [...] mais ça fait chaud au cœur d'avoir le maillot de l'équipe de France, ce n'est pas rien quand même."

David Quemener (ferriste)

Ses entraînements sont donc adaptés en fonction de ses besoins par Didier Rolland, champion du monde 2019 de lutte de bras. "C'est une autre manière d'appréhender l'entraînement parce que nous, en tant que valides, on va pouvoir utiliser notre poids du corps, nos abdominaux... On va pouvoir utiliser des muscles que lui ne pourra pas", explique le coach. Ainsi, Didier Rolland va axer les séances d'entraînement de son élève sur des parties du corps en particulier. "Son entraînement est très spécifique et basé effectivement sur la force de tirage qu'il va avoir par rapport à son poignet, sa main et son biceps".

Mais David n'est pas le seul à s'entraîner depuis des mois. C'est aussi le cas de l'équipe dieppoise de bras de fer qui poursuit son entraînement afin de donner le maximum lors de ces championnats. 

Des adversaires de toutes nationalités

Toute la semaine, ce sont 500 ferristes (personnes pratiquant le bras de fer) issus de 28 pays qui vont s'affronter à l'occasion de ces championnats ouverts à tous et organisés par l'IFA (International Federation of Amrwresling).

Des combats rapides et très intenses qui nécessitent beaucoup d'énergie comme le raconte Jimmy Wahlman. "Là tout de suite, je suis fatigué, épuisé, mais je suis heureux car je suis en finale. J'aime l'intensité, j'aime me battre et j'aime pouvoir aussi me déchaîner", explique ce ferriste suédois. 

Et c'est un sport qui rassemble tous les âges ! Stuart Levin, américain de 77 ans, voue une passion pour la lutte de bras. "J'ai commencé il y a 5 ans, ça me maintient en forme ! [...] Toutes les personnes qui sont ici sont de très bonnes personnes. C'est très sympa d'être entouré de tout ce monde !"

Rendez-vous jusqu'à dimanche pour assister aux Championnats du monde de lutte bras, dans une folle ambiance, dans la ville aux 4 ports.