Elections sénatoriales 2020 en Seine-Maritime : 7 listes pour 6 sièges

En seine-maritime, 6 postes de sénateurs sont à renouveler le 27 septembre prochain. Sur les 7 listes déclarées, on compte déjà 8 sénateurs sortants qui se représentent dont 3 appartiennent à une union de la droite et du centre. La bataille pour le 7ème fauteuil s'annonce serrée.      

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En Seine-Maritime, 3160 grands électeurs votent le 27 septembre pour renouveler 6 des 12 sénateurs normands. Pour la plupart, ils sont issus d'une grande diversité de communes, réparties entre littoral et campagnes. Les problématiques des élus y sont donc multiples et les sénateurs en campagne en ont profité pour refaire un point sur leurs attentes vis à vis de la Chambre Haute. 

La Droite et le Centre partent unis, avec 3 sénateurs sortants 

Au final, 7 listes vont s'affronter pour ces 6 postes, mais 3 sénateurs sortants figurent déjà sur la même liste :

Celle d'union de la droite et du centre, " la Seine-Maritime, une passion commune" menée par Agnès Canayer (LR), qui présente aussi 2 figures politiques seino-marines: Pascal Martin (UDI) et Catherine Morin-Desailly (les Centristes).
Soutenue par Edouard Philippe, maire LR du Havre et ancien Premier Ministre, elle s'inscrit dans la continuité et la défense des élus de terrain. 
 

"C'est assez fluide, parce que nous avons déjà été élus sur la même liste en 2014, ensuite nous avons l'habitude de travailler ensemble et nous constituons la majorité sénatoriale qui regroupe déjà des membres desRépublicains et des Centristes". 

Agnès Canayer

 
En appui et numéro 3 sur cette liste, la sénatrice centriste Catherine Morin-Desailly, y joue du coup la carte de l’expérience dans une chambre haute en pleine mutation.
 

" Nous sommes une nouvelle génération qui avons été élus locaux et nous avons appris à travailler sur le terrain. Nous sommes quasiment tous des élus locaux, conseillers municipaux, départementaux, régionaux et donc nous savons de quoi nous parlons!"

Catherine Morin-Desailly


Et ce terrain, justement, le numéro 2 de cette liste d'union, le connait également par cœur. Ancien président UDI du département de Seine-Maritime, Pascal Martin, s’est notamment chargé du dossier de la défense incendie, ces normes de 2015 qui alourdissent les charges communales.  
 

"Une des préconisations que notre majorité sénatoriale fera dans les toutes prochaines semaines, c'est de saisir le ministre de l'Intérieur pour modifier à court terme ce décret de 2015. Et l'autre décision que nous avons prise, c'est de constituer un groupe de travail avec les maires du département pour réfléchir avec le Service d'Incendie et de Secours à des assouplissements, pour les soumettre ensuite au gouvernement." 

Pascal Martin

   

Une gauche qui aimerait réaffirmer ses positions. 



A gauche, les deux sénateurs socialistes sortant Didier Marie et sa numéro 2, Nelly Toqueville, sont eux aussi repartis eux en campagne avec une liste remaniée, "Nos communes sont notre force", qui affiche ses priorités :
un soutien des finances communales plus direct, en luttant notamment au sénat contre les déserts médicaux grace à l’installation de maison de santé en milieu rural. 

 


Pour celui qui a dirigé un temps le département, il faut accompagner les communes, aujourd'hui malmenées par l'Etat, dans leur démarche d'autonomie et les aider à financer leurs projets. 
 

"La priorité, c'est de défendre les finances des communes, vistimes de toutes une série de mesures gouvernementales comme la suppression de la taxe d'habitation, la baisse des impôts de production des entreprises. Cela représente un manque à gagner important pour les communes. Et il va falloir se battre pour préserver leurs trésoreries, car ce sont elles qui portent des projets importants en milieu rural comme les maisons de santé, désormais indispensables pour proposer une offre de soins plus acceptable à la campagne, grande victime des déserts médicaux."   

Didier Marie, tête de liste "Nos communes sont notre force"

 

Une liste communiste qui fait de la résistance 


Plus à gauche, la seule sénatrice communiste sortante, Céline Brulin, qui avait remplace Thierry Foucaud en 2018, aimerait bien aussi retrouver son siège, avec une nouvelle liste "Mettons la commue au coeur de la République".
Alors, c’est aux côtés du maire de Tourville la Riviere, Noël Levillain, et Nicolas Langlois, le maire de Dieppe, qu’elle veut défendre l’égalite financière des territoires en préservant leur autonomie.
 

"Certaines lois sont en préparation, mais nous pensons qu'elles méritent un vrai débat, notamment pendant cette campagne électorale. Nous les craignons, car elles pourraient, selon nous, déboucher sur une République à la carte dont nous ne voulons pas. La loi pourrait alors différer d'un territoire à l'autre et provoquer des inégalités. Or la lutte contre toutes les inégalités, sociales, territoriales est à notre sens une priorité absolue du moment." 

Céline Brulin, tête de liste PC "Mettons la commune au coeur de la République"


  

Un sixième fauteuil très convoité 


Mais la bataille pour ce sixième fauteuil au sénat s’annonce bien serrée. 4 autres listes se sont aussi lancées :
 
Du coté d’Europe Ecologie Les Verts, une femme aussi a été désignée pour conduire la liste "Ecologie et Solidarité pour nos communes".
Il s'agit de Véronique Bérégovoy, déjà conseillère régionale, qui souhaite

"engager une transition écologique dans les territoires. Une transition qui répond aux besoins des populations et qui soutient les projets."

Véronique Bérégovoy, tête de liste Ecologie et Solidarité pour nos communes

 
   
De son côté, la liste "La République des territoires" présentée par les Radicaux de Gauche est menée par Mickael Baron, conseiller municipal de Sandouville. 
 
De l'autre côté de l'échiquier politique, une liste Debout la France est finalement préente et elle est conduite par Patrick Bucourt, le maire de Heuqueville et Estelle Séraphin, adjointe à Etretat. 
 


Enfin, encore plus à droite, le Rassemblement National a choisi Guillaume Pennelle, déjà conseiller régional, pour défendre les 8 engagements de sa liste localiste pour le rééquilibrage territorial.
   


 
 

Le détail des listes en présence 

 

les listes inscrites en préfecture de Seine-Maritime






 



    
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