Au pied des immeubles, les rongeurs ont creusé leurs terriers. Ils ont pris leurs aises sur les terrasses en rez-de-jardin et grimpent sur des balcons. La dératisation est devenue plus compliquée. Il n'est plus autorisé d'employer des produits très toxiques.
"Sur ma terrasse, les rats ont grignoté toutes les attaches des canisses, ils laissent des crottes partout. On est obligé de garder nos fenêtres fermées". Laurence, habitante du quartier de Soquence, aimerait profiter de son petit rez-de-jardin mais elle doit y renoncer.
Les rongeurs sont de plus en plus nombreux. Ils ont creusé des terriers au pied des immeubles. Leur nourriture est à portée de museau, dans les conteneurs et aussi les détritus jetés par terre par des indélicats.
Nuit et jour, les rats se faufilent et sont très agiles, certains grimpent sur les balcons.
Des habitants alertent les autorités qui peuvent intervenir. Deux bailleurs sociaux différents (Alcéane, Logéo Seine) et la communauté urbaine du Havre. Les habitants ne constatent pas de progrès malgré la mise en place de pièges.
Les périodes de confinement ont favorisé la sortie des rats des égoûts au Havre comme dans d'autres villes.
Plus de végétation où nicher et des raticides moins violents
Les rats ont un environnement moins hostile. Ils peuvent se cacher dans les espaces verts, moins taillés et tondus qu'avant, et les pièges avec des appâts empoisonnés utilisent de nouveaux produits. La législation sur les produits biocides a changé en 2019.
Une solution serait d'enterrer les conteneurs à poubelles, une habitante désigne aussi les couvercles des bouches d'égoût qui laissent passer les rongeurs.