Edouard Philippe l'a annoncé il y a 10 jours, les commerces non-essentiels à la vie du pays dont priés de fermer leurs portes pour empêcher la diffusion du Covid-19. C'est notamment le cas d'une fleuriste havraise qui brade son stock.
Fermeture forcée pour de nombreux commerçants. La pandémie de coronavirus contraint les restaurants, bars, discothèques de ne plus accepter de public mais ce ne sont pas les seuls à subir de plein fouet les mesures décidées par le gouvernement pour protéger la population contre la maladie.
Au Havre, Delphine Régnier est fleuriste. Elle aussi est dans l'obligation de fermer ses portes. Avant de baisser le rideau sine die, Delphine a décidé de brader sa marchandise : "on a mis une réduction de -60% pour pouvoir récupérer de la trésorerie et aussi faire plaisir à nos clients. Ils vont pouvoir jardiner ou décorer leur appartement durant le confinement."
"Sauver les meubles"
De nombreux clients ont sauté sur l'occasion pour acheter des fleurs. "J'ai 4 livraisons à Saint-Adresse et 3 bouquets au Havre", souligne la fleuriste. En cinq jours, elle a vu son stock de fleurs fondre de moitié. Avec son mari, ils assurent les livraisons. Leur deux employés se retrouvent au chômage partiel et les deux gérants sont inquiets pour l'avenir : "Ca va légèrement diminuer notre dette envers les fournisseurs mais vous imaginez bien que l'on ne parle plus de rentabilité. On parle de sauver les meubles."VIDEO :
