Mercredi 7 février 2024, à l'appel de la CGT, les ouvriers dockers et les travailleurs portuaires sont appelés à cesser de travailler pendant 24 heures. À quoi s'attendre au port du Havre et de Rouen ?
Une grosse journée de mobilisation est prévue par la CGT des ouvriers dockers et des travailleurs portuaires, mercredi 7 février 2024. Un appel à arrêter de travailler pendant 24 heures est lancé par le syndicat.
Quelles sont les revendications ?
La Fédération nationale des ports et docks CGT demande au gouvernement de respecter ses engagements :
- la réforme des retraites ne doit pas s'appliquer aux travailleurs des ports ;
- des investissements massifs pour développer l'activité des ports français.
La CGT revendique 10 milliards d'euros. "Pour l'instant, le gouvernement refuse d'engager un processus de négociations pour respecter ses engagements pris", indique la Fédération dans un communiqué, précisant qu'elle se réunit ce mercredi 7 février 2024 pour décider des modalités de luttes pour les prochaines semaines.
Notre détermination à obtenir satisfaction sur nos légitimes revendications est à la hauteur de notre capacité à mener des combats exemplaires.
Fédération nationale nationale des ports et docks CGT
"On ne va pas travailler deux ans de plus, il y a énormément de métiers pénibles sur les ports, avec des horaires décalés, la réforme des retraites ne peut pas s'appliquer à nos métiers", souffle Fabrice Lottin, secrétaire général CGT au grand port maritime de Rouen.
"Nous allons monter crescendo"
En début de journée, ce mercredi 7 février 2024, les dockers ont décidé de bloquer le siège du port de Rouen, quai Boiguilbert.
"Nos ports souffrent d'investissement et d'engagement de la part de l'Etat pour concurrencer les autres ports européens. Les engagements du gouvernement ne sont pas respectés", lance ce matin Fabrice Lottin, secrétaire général des travailleurs portuaires du port de Rouen, CGT
La journée de mobilisation de ce mercredi pourrait être très suivie au Havre et à Rouen. Vendredi 9 février, une autre journée de grève est annoncée avec quatre heures d'arrêt de travail dans une plage horaire comprise entre 10 heures et 16 heures. D'autres actions seront à prévoir dans les semaines à venir. "Nous allons monter crescendo", assure Fabrice Lottin.