Trois jours avant de s'engager dans la grande course à la voile 2020 à bord d'Apivia, Charlie Dalin évoque les conditions particulières de ce départ et conséquences du confinement.
C'est dimanche prochain (8 novembre 2020) que sera donné le départ de la 9e édition du "Vendée Globe", la grande course à la voile qui se court autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance, sur des voiliers monocoques 60 pieds de type IMOCA.
► Un départ à suivre dimanche dès 8h10 sur les antennes de France 3
Parmi les favoris de cette édition 2020, le Havrais Charlie Dalin. Trois jours avant le départ il a expliqué à la rédaction de France 3 Normandie comment sa préparation, loin du public, a été modifiée en raison de la crise sanitaire et des mesures anti-Covid.
A la veille de passer un test PCR, le sportif normand expliquait avoir hâte de régler cette formalité et exprimait une certaine crainte :
Le test ?
Je crois que ça me stresse plus que le départ du Vendée Globe ce weekend ! (Rires)
J'ai vraiment hâte de faire ce test et d'avoir les résultats car j'ai vraiment mis toutes les chances de mon côté pour qu'il se passe bien."
Force mentale
En ce qui concerne la course, le skipper d'Apivia devra prendre le départ sans les acclamations et les encouragements du public, qui Covid oblige, ne sera pas cette année présent entre le port et la mer.Un départ sans la foule qui ne semble pas entamer le moral du Havrais avant (comme dans la chanson de Gérard Manset) de voyager en solitaire :
La force mentale est vraiment prépondérante parce que quand il fera zéro degré, qu'il fera nuit, qu'il pleuvra, il n'y aura personne pour me guider, pour aller changer de voile ou pour régler le bateau : c'est quelque chose qui doit venir de moi..."