A la suite de violence commises par des chasseurs sur le pont de Normandie samedi 10 février 2018, huit d'entre-eux ont été présentés au parquet du Havre (Seine-Maritime) jeudi 22 février. Ils pourraient être jugés prochainement en comparution immédiate.
Samedi 10 Février, 900 chasseurs de la Baie de Seine (Seine-Maritime) manifestaient pour demander la prolongation de la saison de la chasse à l'oie cendrée.
Cette manifestation qui se déroulait sur le pont de Normandie avait connu de sérieux débordements. Les automates de péages avaient été dégradés, ainsi que trois véhicules de la gendarmerie.
Les gendarmes présents pour assurer la sécurité avaient été avaient été pris à parti.
La fédération des chasseurs de Seine-Maritime avait condamné ces débordements.
L'enquête qui s'en est suivie a permis la mise en garde à vue de 9 chasseurs, dont 8 ont été présentés au parquet du Havre, ce jeudi.
Selon François Gosselin, Procureur de la République du Havre, si les réquisitions du parquet étaient suivies, ils pourraient être rapidement jugés en comparution par le Tribunal correctionnel du Havre pour violences et dégradations en réunion, selon leur degré d'implication.
Seul le chasseur qui avait jeté des objet sur l'un des membres des forces de l'ordre n'a pu être identifié.
Le parquet a demandé que les huit mis en cause, soient placés en détention provisoire. Le Juge des libertés et de la détention (JLD) devrait rendre sa décision dans la soirée, indique le Procureur de la République.
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