Des échauffourées se sont déroulées mardi 16 octobre dans le quartier de la Mare Rouge. La police y enquêtait suite à la saisie de 200 kg de cocaïne au Havre. Les agents ont été pris à partie à plusieurs reprises par un groupe d'une dizaine de personnes.
Mardi 16 octobre 2018, une bande d'une dizaine de jeunes hommes s'en est pris à des policiers qui effectuaient des perquisitions après une saisie de drogue dans le quartier de la Mare-Rouge sur la ville haute du Havre.Vers 20 heures 30, les agents de la Compagnie départementale, secondés par les patrouilleurs de la zone de sécurité prioritaire ont été victimes de jets de bouteilles et de pierres de la part de personnes cagoulées ou encapuchonnées. Les policiers ont riposté avec des bombes lacrymogènes. Le groupe s'est dispersé au niveau de la rue de l'avenir.
Puis à deux reprises, le groupe s'est reformé. Ses membres ont lancé de nouvelles pierres sur les forces de l'ordre, qui ont à leur tour envoyé du gaz lacrymogène. Selon l'AFP, il y aurait également eu des tirs de flashball.
Des patrouilles de la Brigade anti-criminalité se sont déroulées tout au long de la soirée mais le reste de la nuit a été calme dans le quartier.
Les échauffourées ont durées environ une heure. Il n'y pas eu de blessé ni d'interpellation. Mais une enquête pour ces faits de violences a été ouverte par le parquet du Havre.
Une saisie de cocaïne plus tôt dans la journée à l'origine des affrontements
Plus tôt dans la journée du 17 octobre, une opération du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen, dans l'agglomération havraise avait conduit à plusieurs interpellations et à la saisie de plus de 200 kilos de cocaïne.
Dans la soirée, le SPRJ a diligenté une perquisition dans une habitation du quartier de la Mare-Rouge au Havre. C'est à ce moment-là que les affrontements se sont déroulés.
Selon une source policière dans le cadre de l'enquête pour trafic de stupéfiants, "des gardes à vue sont en cours, l'enquête est pilotée par le parquet du Havre". Ce même interlocuteur a précisé "que la saisie n'avait pas eu lieu sur le port, mais qu'elle était forcément liée au port".