Le ramassage des poubelles reprend au Havre

Plus de trois semaines après le blocage du centre technique communautaire (Cetco) du Grand-Hameau, la mairie du Havre annonce le déblocage du site avec l'aide de la police nationale. La collecte des ordures ménagères va pouvoir reprendre. Pour Édouard Philippe, c'était une question de "salubrité des espaces publics".

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Depuis le 7 mars, les éboueurs n’assuraient plus la collecte des déchets au Havre et dans la commune voisine de Sainte-Adresse, pour protester contre la réforme des retraites. Durant des semaines, les détritus n'ont cessé de s'amonceler dans les rues de la Cité Océane. C'est pourquoi la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole a demandé l'aide de l'État pour débloquer le centre technique communautaire (Cetco) du Grand-Hameau, ce vendredi matin.

"En coordination avec l’État, la police nationale est intervenue ce matin pour débloquer le centre technique de la Communauté urbaine. La plupart des agents présents ont repris le travail. Sur les 25 bennes à ordures ménagères habituelles, 11 ont été dégradées et 14 sont sorties pour effectuer la collecte selon la tournée habituelle", indique le maire du Havre, Édouard Philippe, dans un communiqué.

Droit à la salubrité

"En moyenne, 30 tonnes de déchets ont été collectées quotidiennement contre 150 à 200 tonnes habituellement" constate l'ancien Premier ministre. Et de poursuivre "nos concitoyens ont le droit à la salubrité. L’accumulation des ordures et le risque de voir se multiplier les perturbations liées aux rats et aux goélands justifient que des mesures supplémentaires soient prises" .

Interrogé par nos confrères de 76 Actu, le représentant FA-FPT et ripeur, Vincent Routel, estime qu'on a "encore une fois bafoué le droit de grève en France ce matin". Édouard Philippe relève lui que "le droit de grève est un droit constitutionnel qui doit être respecté et défendu mais (que) le blocage d’un site public est illégal et ne peut être accepté". Pour sa part, Vincent Routel indique à 76 Actu qu'une réunion doit avoir lieu pour décider des suites à donner au mouvement. 

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