Conséquence indirecte de la catastrophe industrielle de Rouen, la produciton de lait en Seine-Maritime est à l'arrêt dans nombres d'exploitations seino-marines. Et c'est la matière prmeière du fromage Neufchâtel.
L'inquiétude gagne des producteurs de Neufchâtel. La majorité d'entre eux est concernée par les conséquences de la pollution générée par l'incendie. Si les fromages en magasin sont aujourd'hui consommables. Que vont devenir ceux qui sont fabriqués et stockés depuis l'incendie ?
A Illois (Seine-Maritime), Pierre Villiers, agriculteur et président du syndicat des producteurs de Neufchâtel, produit 1000 formages en forme de coeur par jour. Pour le moment, il a du stock puisque l'affinage dure trois mois. Il vend des Neufchâtel produits en juin 2019. Mais depuis le 26 septembre, toute sa production est stockée dans une chambre froide différente où elle est consignée. Il doit attendre le 11 octobre, jour où les résultats d'analyse sur les denrées agricoles seront révélés par la préfecture.
Y aura-t-il du Neufchâtel pour Noël ?
Si les résultats étaient mauvais, on se verrait dans l'obligation de jeter toute la marchandise et d'attendre que les analyses de lait suivantes soient bonnes pour continuer fabriquer et à vendre. Il faudra ensuite regagner la confiance des clients, redorer l'image du produit et se refaire une place en magasin" explique Pierre Villiers.
Les 85 vaches laitières de l'exploitation sont mises à l’abri en stabulation depuis[MM1] l’incendie de Lubrizol. Elles mangent les rations d'hiver. Pierre Villiers risque de manquer de stock.