Un chauffeur routier intérimaire pensait pouvoir masquer un accident à son employeur en dégradant d'autres véhicules de l'entreprise. Quelques mois après les faits, il est démasqué et placé en garde à vue.
Le scénario remonte au mois de mars
Le 18 mars dernier, un responsable d'une société de transports découvre de nombreuses dégradations au sein de son entreprise. Neuf camions sont vandalisés : les vitres brisées,les carrosseries enfoncées et les phares cassés. Il trouve également un chariot élévateur dégradé et enfin des tags d'insultes sur le mur de son entreprise. Surplace, la police judiciaire parvient à retrouver une trace de sang et l'exploitation de la vidéosurveilance les oriente alors vers un des chauffeurs intérimaires.
L'ADN révèle le coup monté
L'analyse de la goutte de sang permet de retrouver l'auteur des faits, déjà fiché et "défavorablement connu des services de police". L'homme de 26 ans a été convoqué ce mercredi par la Brigade de sureté urbaine de Lillebonne, presque 5 mois après les faits. Ce chauffeur intérimaire pour l'entreprise de transports reconnait avoir lui-même dégradé tous les véhicules et taggé les insultes. Quant à la raison : "c'était pour masquer un accident qu'il avait eu avec un des camions et mettre ça sur le dos d'un ancien chauffeur de l'entreprise." Le préjudice s'élève à 6000 euros.