Le géoradar, d'origine espagnole, va permettre d'en savoir plus sur le sous-sol de Lillebonne et notamment sur le port antique fondé il y a plusieurs siècles.
Le petit robot est une innovation espagnole. Un bijou de technologie qui peut analyser précisement les sols jusqu'à cinq mètres de profondeur. A Lillebonne, des analyses archéologiques ont eu lieu tout au long de la semaine dans le centre-ville pour en savoir plus sur les vestiges de Juliobona, la cité antique gallo-romaine fondée sous Jules César.
Le système du géoradar fonctionne comme le sonar d'un sous-marin. Il s'agit d'envoyer des puces électromagnétiques vers les sous-sols et d'enregistrer le retour - Roger Sala, Ingénieur Entreprise SOT Archaeological Prospection
Le service archéologie de la ville s'interesse particulièrement au sous-sol du stade Courbertin avec de nombreuses zones d'ombres.
A Valognes, dans la Manche, le même type d'étude a eu lieu en 2017. Les résultats pour Lillebonne sont attendus dans quelques semaines. La ville a déboursé 10.000€ pour cette opération.L'une des hypothèses est la présence d'un port antique. La vallée ne s'était pas sédimentée, à l'époque on devait être sous l'eau avec des bateaux de transports qui venaient jusqu'ici - Jérôme Spiesser, chargé de mission archéologique Caux Seine Agglo
VIDÉO : le reportage à Lillebonne avec les intevriews de Roger Sala, ingénieur ; Jérôme Spiesser, chargé de mission archéologique et Patrick Walczack, adjoint à l'urbanisme