Loi travail, hôpital et enseignement supérieur, autant de sujets sur lesquels les sénateurs communistes veulent se faire entendre en ce début d’année. Thierry Foucault, sénateur de Seine-Maritime et ancien maire d’Oissel, évoque même "une rentrée offensive".
Offensive, certes, même si la proposition d’abrogation de la loi travail soumise ce mercredi 11 janvier par le groupe communiste au Sénat n’a aucune chance d’aboutir. « Elle suscite un écho favorable, écrit pourtant le groupe dans un communiqué de presse. Une pétition circule sur internet et un rassemblement a lieu devant le Sénat ce mercredi de 13 à 16 h. »
Ce mercredi 11 janvier également, le groupe communiste soumet une proposition de résolution sur la reconnaissance de l’enseignement supérieur « comme un investissement nécessaire à l’avenir ».
Jeudi 12 janvier, le groupe CRC sera par ailleurs à l’origine d’un débat sur la situation de l’hôpital public et la logique financière qui lui est imposé. « Derrière le satisfecit sur un sauvetage comptable de la Sécurité sociale, la réalité est de l’hôpital est symptomatique des dégâts de l’austérité dans ce domaine, écrit-il dans le même communiqué. Fermetures d’établissements, réductions du nombre de lits et de l’offre de soins, comme par exemple le rallongement considérable des attentes de rendez-vous sont le vécu de nos concitoyen(ne)s, bien loin de l’optimisme affiché. La population et les élus locaux engagent de nombreuses actions pour combattre cette évolution dramatique et cette initiative du 12 janvier est un élément de cette mobilisation que nous appelons à amplifier dans les semaines à venir. L’hôpital est en danger. Des zones entières de notre pays sont maintenant démunies ou en passe de l’être et là où la densité urbaine est forte, l’offre est souvent éloignée des besoins. »