Deux individus ont été interpellés ce jeudi pour une tentative d’infraction quelque peu originale, aux abords de la prison Bonne Nouvelle de Rouen.
Le parachutage d'objets
Faire passer des objets illicites à destination des détenus en promenade dans la cour des établissements pénitentiaires, est un procédé connu sous le terme de parachutage. Les objets sont envoyés par-dessus le mur et récupérés ensuite par les détenus.Habituellement ces parachutages concernent des téléphones portables, des objets tranchants ou encore de la drogue. Pour y remédier, les policiers réalisent des rondes à l’extérieur de l’enceinte de ces établissements.
Un parachutage d'un nouveau type
Ce jeudi 17 septembre, des policiers de Rouen ont empêché un parachutage très original et surprenant.Des fonctionnaires de l'’unité d’assistance administrative et judiciaire, qui habituellement escortent des détenus au Palais de Justice, sont en patrouille à pied, aux abords de la maison d’arrêt Bonne Nouvelle de Rouen.
Il est 14 h 30, lorsqu’ils aperçoivent 2 individus distants l’un de l’autre d’une vingtaine de mètres, au comportement suspect. Ils ne cessent d’observer autour d’eux, visiblement méfiants.
L’un des deux porte un sac en plastique blanc qu’il s’apprête à envoyer par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt lorsque le deuxième l’en empêche en sifflant.
A la vue des policiers, tous les deux prennent la fuite en courant en direction de la rue aux Anglais.
Rattrapés quelques instants plus tard, les policiers procèdent au contrôle d’identité des deux hommes. Tous les deux sont âgés de 19 ans. Ils habitent à Rouen et Notre Dame de Bondeville.
A la grande surprise des fonctionnaires, le contenu du sac est inhabituel puisqu'il renferme 5 sandwichs de type kebabs, enroulés dans du papier céllophane !
Un des deux individus recherchés par la police
Lors de ce contrôle d'identité, les policiers se rendent comptent rapidement que l'un des deux jeunes hommes faits l'objet d'une fiche de recherche pour port d'arme blanche, conduite sans permis de conduite, détention et usage de faux documents administratifs.Les deux hommes ont été placés en garde à vue. Celui recherché par la police devrait logiquement rejoindre une maison d'arrêt où les kebabs, hélas pour lui, ne sont pas au menu.