Vitesse réduite de 20 kilomètres par heure sur les routes, interdiction de brûler les déchets verts et consignes aux personnes sensibles de limiter les efforts physiques : voici quelques-unes des recommandations des préfets des départments normands concernés.
C'est devenu une habitude cet hiver, les particules en suspension (PM10) sont à nouveau présentes en nombre au-dessus des départements de l'Eure, de l'Orne et de Seine-Maritime. Par conséquent, les préfectures maintiennent la procédure d’information et de recommandation aux personnes sensibles pour le dimanche 12 février 2017, compte tenu des prévisions émises par Atmo Normandie.
Les personnes vulnérables doivent éviter les efforts physiques
Les femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, asthmatiques ou souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires et les personnes sensibles (dont les symptômes apparaissent ou sont
amplifiés lors des pics à l'exemple des personnes diabétiques, immunodéprimées ou souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux) sont incités à limiter les activités physiques et sportives autant en plein air qu’à l’intérieur, de
respecter leur traitement médical et en cas de symptômes ou d’inquiétude, de prendre conseil auprès de leur pharmacien ou de consulter leur médecin.
Des mesures pour limiter la pollution
Afin de contribuer à la réduction des émissions de particules en suspension, Nicole Klein, Préfète de Normandie, recommande :- Aux usagers de la route, de privilégier le recours au covoiturage, de favoriser les déplacements en transports en commun, d’abaisser sa vitesse de 20 km/h sur les routes départementales, les quatre voies et les autoroutes.
- Aux particuliers, de limiter les feux de cheminée et de maîtriser la température de chauffage des logements : "1°C de plus, c’est 7% de consommation d’énergie en plus "
- Aux entreprises de travaux publics, de mettre en place sur les chantiers des mesures visant à réduire les émissions de poussières; d’éviter d’utiliser de groupes électrogènes sauf raison de sécurité.
- Aux industriels, de s'assurer du bon état et du bon fonctionnement des installations de combustion et des dispositifs antipollution; de reporter, si possible, les opérations qui pourraient être à l’origine d’émissions atmosphériques polluantes inhabituelles; de reporter le démarrage d’unités à l’arrêt à la fin de l’épisode de pollution.
La situation pourrait se prolonger dans les jours à venir.