Ce mardi matin (16 février), des postiers en grève se sont rassemblés devant les locaux de la direction régionale pour soutenir l'un de leur collègue qui a perdu son emploi
Alors qu'un préavis de grève reconductible était lancé hier par les syndicats CGT et SUD pour les secteurs de Fécamp, Saint-Valéry en Caux et Cany-Barville, une délégation intersyndicale a été reçue en milieu de matinée par la direction régionale de Rouen.
A l'origine de ce mouvement social il y a le cas d'un facteur de Saint-Valéry en Caux qui a appris par huissier que la Poste mettait fin à son contrat de travail.
Ce que contestent les syndicats qui affirment que Julien Caumont a signé un contrat à durée indéterminée (CDI). Syndicats qui dénoncent (dans un communiqué)
"des procédures inacceptables de La Poste : pas d’entretien préalable, pas de prime de licenciement, pas de préavis, pas de CCP (Commission Consultative Paritaire, instance obligatoire à La Poste où siègent les élus du personnel)."
La Poste précise que l'annulation de ce contrat est la conséquence d'une décision de justice rendue par la Cour d'appel de Rouen, qui, dans un arrêt, annule le jugement du conseil des Prud'hommes et déboute la demande de requalification de monsieur Caumont.
VIDEO : le reportage France 3 Normandie d'Angèle de Vecchi et Hervé Colosio avec l'interview de
- Bruno Venuat, secrétaire général CGT -Fédération des Activités Postales et Télécommunications – 76
- Sophie Bertucat, avocat de La Poste