Ce jeudi midi (19 mai 2016), près de 2 800 personnes étaient présentes dans les rues de Rouen pour une marche de contestation pacifiste. C'était sans compter sur l'intrusion de nombreux casseurs, qui ont causé d'importantes dégradations. Une journaliste a été agressée par les casseurs
De la violence et une journaliste agressée
De nombreux actes de vandalisme ont été perpétrés lors de la manifestation de ce jeudi matin à Rouen. En parcourant les rues du centre-ville, le cortège des contestataires est ensuite parti en direction de la Seine, du Square Verdrel au Théâtre des Arts.C'est à ce moment que des casseurs ont intégré les rangs, et s'en sont pris aux banques présentes des deux côtés de la rue Jeanne d'Arc.
Une de nos consœurs, journaliste au quotidien régional Paris-Normandie, a été violemment attaquée. Un des casseurs, mécontent d’être pris en photo, a poussé par terre la journaliste et a tenté de s’emparer de son appareil photo. Un de ses collègues a réussi à l’écarter de l’agresseur. Choquée, notre consœur a été ensuite évacuée de la manifestation…
VIDEO : le reportage de Benoit MARIN-CURTOUD, notre confrère du quotidien régional Paris-Normandie montre avec quelle violence les casseurs ont agi.
D'importantes dégradations
Les distributeurs à billets, les vitrines de la BNP, de la Société Générale ou encore du LCL ont subi la violence des casseurs.De nombreux tags ornent les murs des édifices de la rue.
La police a procédé à l’interpellation d’une personne pour détention de substances incendiaires.
Parti de la Place Carnot à 11 h ce jeudi matin, le cortège a traversé la ville Rive Droite, avant de rejoindre la préfecture.
De source policière, 2 800 manifestants se sont rassemblés à Rouen.
Au même moment au Havre, ils étaient 4 500
Images des dégâts dans la rue Jeanne-d'Arc