Elle a été immédiatement ouverte après l'incendie qui a fait 13 morts et 6 blessés. En fin de journée, une cinquantaine de personnes s'y était rendue.
Elle est le lieu où chacun peut exprimer ses maux. Depuis son ouverture, la cellule médico-psychologique à l'hôpital Charles Nicolle à Rouen a accueilli une cinquantaine de proches.
Pour le responsable de cette cellule, Christian Navarre il sera difficile de s'en remettre. "On vit avec", explique-t-il. "Il y a d'abord une phase de déni, une phase de colère, de dépression et peut être même de revendication". "C'est un bouleversement complet dans une vie", conclut-il.
Mais il reste encore à éclaircir les circonstances du drame, qui pourront en partie aider les familles à faire le deuil.
VIDEO : un reportage de Karima Saïdi et de Emilien David avec l'interview de :
- Christian Navarre, responsable de la cellule d'urgence médico-psychologique du CHU de Rouen