"Nos enfants sortent de l'école en pleurant". Des écoliers mis en grève par leur parents pour dénoncer le climat délétère d'une classe de primaire

Journée "classe morte" ce vendredi 1er décembre dans une classe de CM1/CM2 d'une école de Malaunay. 21 des 24 élèves manquent à l'appel. En cause : deux de leurs petits camarades pour le moins turbulents qui malmènent les autres enfants, selon les parents.

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"Elle ne veut plus y aller". Voilà plusieurs semaines que son aînée de neuf ans lui parlait de ses difficultés en classe, alors quand Marjorie Aublé a appris que Cassie avait été brutalisée, elle l'a retirée de l'école pour la journée.

" Cassie avait reçu un ballon très fort dans le ventre. Elle n'en peux plus. Elle est à la limite de la phobie scolaire. Alors aujourd'hui non plus, je ne l'ai pas ramenée à l'école"

Marjorie Aublé, parent d'élève

21 des 24 élèves absents

Insultes, coups, vols, c'est le quotidien des élèves d'une classe de CM1/CM2 confrontés au comportement pour le moins violent de deux de leurs camarades, Des parents qui ont décidé d'afficher leur ras-le-bol, en organisant une journée classe morte le 1er décembre. 21 des 24 enfants n'étaient pas en cours ce vendredi.

"On n'accable pas ces deux élèves. Mais quand on voit nos enfants sortir en pleurant de l'école, forcément on se mobilise... Les deux élèves en question se battent en cours, insultent leur enseignante, frappent les autres gamins. La maîtresse est allée juqu'à donner des casques anti bruits pour les élèves qui avaient du mal à se concentrer.

Cédric Goueytes, père d'un écolier

Des parents qui ont l'impression de ne pas être pas entendus par l'Education Nationale. Le directeur a reçu pourtant chaque famille mais son message est toujours le même, dénoncent-ils : "c'est en train de se régler".

Des enseignants spécialisés missionnés

L'inspectrice de l'éducation nationale chargée du dossier rejette toute accusation de prise en charge tardive de cette affaire. Contactée la semaine dernière par les parents d'élèves, Astrid Mazari  a missionné des enseignants spécialisés pour trouver des réponses aux besoins des deux élèves turbulents et accompagner les autres vers un retour "serein" à l'apprentissage. Elle assure aussi que ces deux élèves ne changeront pas de classe.

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