Après l'incendie, le temps est venu de traiter les déchets laissés par la catastrophe Lubrizol. L'usine Sedibex se charge de traiter une partie des résidus.
Les routiers le surnomme le caramel ou la mélasse. Il s'agît d'un mélange d'hydrocarbures, d'eau, de produits chimiques et de boue. Des tonnes de ce liquide visqueux stagnent sur le terrain de Lubrizol à Rouen, après l'incendie de l'usine le 26 septembre 2019.
Une partie de ces résidus va être traitée chez Sedibex, une entreprise spécialisée dans le traitement des déchets dangereux, située dans la zone industrielle du Havre (Seine-Maritime). Sedibex éliminait déjà les déchets de Lubrizol et possède l'expertise nécessaire selon son dirigeant.
Tout déchet qui entre sur le site est analysé deux fois. D'abord pour identifier les molécules présentes à l'intérieur, puis une seconde fois que ce qui arrive est bien conforme à ce qui avait été analysé à titre d'échantillon prévisionnel" explique Bertrand Bellanger, le président de Sedibex.
Des camions de transport non identifiés
Les camions citernes transportant les résidus de Lubrizol ne portent pas les plaques orange qui indiquent habituellement les types de produits transportés par le véhicule. En effet, la composition des liquides est très difficile à déterminer et peut varier selon les endroits où ils ont été prélevés.