Les friches industrielles de la filature s'étendent sur 17 hectares
Tout ne sera pas détruit
La cheminée et le bâtiment à l'horloge sont les deux éléments architecturaux les plus reconnaissables lorsqu'on passe à proximité de l'usine Badin. Un nom qui a marqué pendant plus d'un siècle la vie sociale et économique de toute la vallée de l'Austreberthe.A Barentin, tous les habitants ont au moins un membre de leur famille qui a travaillé dans ou pour cette usine ! A l'arrêt depuis 2007, Badin était à l'abandon.
Pillés, squattés, incendiés, les bâtiments sont désormais la propriété de la ville de Barentin qui va réaménager complètement le secteur. Les projets ne manquent pas : des logements, des installations sportives, des locaux pour les entreprises, un élargissement de la route vers Villers-Ecalles, des parkings pour les riverains, une sauvegarde des arbres remarquables, une mise en valeur de la rivière…
Afin de concrétiser ces réalisations de grande ampleur, la démolition de l'usine a débuté à la mi-octobre. Mais, comme le précise le maire, "six bâtiments (les plus intéressants) seront préservés comme éléments du patrimoine et de l'histoire de Barentin".
En août 2015, les anciens employés avaient pu visiter une dernière fois l'usine avant sa démolition
> Lire l'article "Barentin : d’anciens employés visitent l’usine Badin avant sa démolition"
VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Marc Moiroud-Musillo et Philippe Derouet avec les interviews de :
- Carlos Martins, PDG de l'entreprise Lesueur TP
- Michel Bentot, maire (PRG) de Barentin