Ce lundi 18 mai, les élèves des classes de 6ème et de 5ème des cinq départements normands ont retrouvé le chemin de l'école après deux mois de confinement. Un chemin que certains effectuent en transport scolaire avec de nouvelles règles sanitaires à respecter.
Ce lundi 18 mai, Flavio élève de 6ème attend le car qu'il l'emmènera au collège de Clères, en Seine-Maritime. Il s'apprête à revoir ses camarades de classe et ses professeurs après 2 mois confinés chez lui.
Il a retrouvé ce matin, une vieille habitude : prendre le car scolaire tout près de chez lui dans la commune de La Rue Saint-Pierre en Seine-Maritime, "monter dans le bus scolaire, c’est comme si c’était la première fois en fait ! C'est comme si je sortais de CM2 et que c’était la première fois que j’allais dans un bus scolaire, alors que pas du tout, j’y suis allé plein de fois !".
Le collégien va reprendre le bus matin et soir et sait déjà quelles précautions il prendra : "si je prends le car, je vais plutôt essayer d’être tout seul à une place plutôt que d’être à côté de quelqu’un que je ne connais pas ou un ami à moi".
Même s'il le voulait, Flavio n'aurait pas le droit.
Dans les cars de transports scolaires de la société Transdev qui gère le transport scolaire en Normandie, les passagers sont invités à respecter scrupuleursement les gestes barrières.
?Premier point de situation au dépôt de cars assurant le transport scolaire à Clères (76) :
— Région Normandie (@RegionNormandie) May 14, 2020
✅des mesures sanitaires strictement respectées
✅capacité d'occupation fixée à 25% (max 50% si ajustement)
✅une appli @car_nomad pour des infos en direct
➡️https://t.co/5MO5PReTjL pic.twitter.com/RhwfnRhYU1
Dès l'entrée dans les véhicules, les consignes sont claires : chaque jeune passager doit se désinfecter les mains avec le gel hydroalcoolique mis à disposition près du conducteur et il doit monter à bord équipé d'un masque, "la société a prévu 10 masques à bord de chaque véhicule pour les collégiens qui n’en auraient pas ou l’auraient égaré dans la journée" précise Jérémy Dry, Directeur de Transdev Normandie - Interurbain / Grand Rouen.
Il faut s'asseoir un siège sur 2 et une banquette sur 2, ce qui représente 25% de la capacité de remplissage du véhicule.
Jérémy Dry, directeur de Transdev Normandie - Interurbain / Grand Rouen
Des aménagements ont aussi été effectués dans les véhicules pour protéger le personnel, chaque chauffeur est isolé des passagers par une bâche transparente.
Il est aussi demandé aux jeunes passagers de respecter une distance dans le car, les sièges sont rubalisés pour interdire aux passagers de s'asseoir les uns à côté des autres : "il faut s'asseoir un siège sur 2 et une banquette sur 2, ce qui représente 25% de la capacité de remplissage du véhicule", explique Jérémy Dry.
Ce matin, dans le car de la commune de la Rue Saint-Pierre, les distances pouvaient largement être respectées, les collégiens n'étaient qu'une poignée. Leur nombre pourrait augmenter légèrement avec la rentrée des élèves de 4ème et de 3ème prévue dans les prochaines semaines.
L'Education Nationale, le Rectorat de Normandie, la région Normandie et les transporteurs pour adapter le plan de transport scolaire, "au fur et à mesure des rentrées soclaires, la capacité dans les cars pourra augmenter jusqu’à une limite de 50% de remplissage", poursuit Jérémy Dry, directeur de Transdev Normandie - Interurbain / Grand Rouen.On ne laissera aucun mineur sur le bord de la route.
Jérémy Dry, directeur de Transdev Normandie - Interurbain / Grand Rouen