Ce mardi 16 janvier, tôt dans la matinée, plusieurs alertes à la bombe ont été envoyées quasi-simultanément dans 10 établissements scolaires de l'agglomération rouennaise. La police confirme qu'une enquête a été ouverte.
Le phénomène des alertes à la bombe se poursuit : ce matin, dix établissements scolaires étaient visés par mail, presque à la même heure. Ils ont été évacués.
Une enquête ouverte
À Rouen, l'alerte a été donnée à l'école Jean-Philippe Rameau, au lycée Jeanne d'Arc, au lycée Gustave Flaubert, au lycée Camille Saint-Saëns, au lycée Blaise Pascal, au lycée Pierre Corneille, à l'école privée Saint-Vivien et sur le campus Saint-Marc.
En périphérie, les écoles Georges Clémenceau à Darnétal et Sainte-Marie à Déville-lès-Rouen ont également été visées.
Les forces de l'ordre précisent qu'une enquête a été ouverte.
Jusqu'à deux ans d'emprisonnement pour les fausses alertes
Ces fausses alertes à la bombe mobilisent à chaque fois inutilement de nombreux agents, le temps d'effectuer les levées de doutes.
Elles sont par ailleurs lourdement sanctionnées : jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, au regard de l'article 322-14 du Code pénal.
"Est puni des mêmes peines le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l'intervention inutile des secours", précise le même article.