Le graffeur rouennais jp.carp expose sa série "Renaissance Urbaine" à l'Hôtel de Département de Seine-Maritime jusqu'au 16 novembre.
Cette exposition ce caractérise par le fait qu'elle soit axée autour de la ville
L'artiste jp.carp fait escale à l'Hôtel de Département à Rouen pour exposer sa collection "Renaissance Urbaine" jusqu'au 16 novembre 2017. Il entend avec cette série d'oeuvres, mélange de graffs, d'abstrait, de multimédia et d'art contemporain, mettre en avant la ville sous tous ses aspects.
Illustrer la ville avec les mêmes matériaux que les graffeurs qui travaille en extérieur
L'exposition proposée par jp.carp s'articule autour de tous les composants de la ville. Au coeur de "Renaissance Urbaine", la ville elle-même, ses composantes, ses habitants mais également les espaces urbains, la construction ou encore la ville qui dort.
L'artiste, Jean-Philippe Carpentier, a choisi de faire rentrer le graff en intérieur, dans le monde l'abstrait. "J'ai souhaité une rupture" commente-t-il avant d'expliquer sa démarche pour cette exposition. Son oeuvre est "ordonnée par thème, ce qui permet une progression dans la construction de la ville, dans la vie de ses habitants".
Il faut s'inscrire dans un schéma de rupture
"Il n'y a pas de mélange, particulièrement entre l'art contemporain et le graff" déplore jp.carp. Pour lui, ces deux genres ne sont absolument pas incompatibles ; il entend d'ailleurs les associer pour créer la rupture et sortir des sentiers battus.
Pourquoi la ville ? c'est là ou la plupart des gens vivent
"La ville est un thème de fond de ma peinture" commente l'artiste qui précise ne pas négliger la campagne pour autant. Pour lui il est impossible de développer un concept d'art sans s'intéresser à la ville. Pour quelle raison ? Parce que l'art est essentiellement vu en ville, "il faut venir vers le spectateur" élude Jean-Philippe Carpentier.
Je suis en perpuétuelle évolution
jp.carp peint depuis plus de 15 ans. Et, depuis le début il reste attaché à l'art abstrait, mais, ces dernières années il définit sa peinture comme plus moderne, "plus intégrée dans le temps". L'artiste peint aujourd'hui avec des bombes, des aérosols, il utilise des matériaux tels que le polystyrène. Jean-Philippe Carpentier cherche aussi a utiliser le son, la vidéo et a exposé cette fois-ci deux écrans pour multiplier les supports pour "Renaissance Urbaine".
L'exposition est ouverte à l'Hôtel de Département de Seine-Maritime jusqu'au 16 novembre.