L'Agence régionale de santé de Normandie (ARS) indique, au 4 décembre 2020, que "la circulation du virus nécessite d’être encore freinée"
Une semaine après un allègement du confinement, avec notamment la réouverture des commerces dits "non essentiels", la situation reste tendue dans les cinq départements normands, avec toutefois une petite amélioration dans la Manche.
Dans un communiqué publié ce vendredi soir (4 décembre), l'ARS indique que la circulation du virus reste encore soutenue et que les derniers chiffres nécessitent de continuer la lutte contre la propagation du virus.
Bien qu’en diminution, la pression épidémique reste en effet forte :
- Le taux d’incidence continue de baisser. Il est désormais de 67,29 pour 100 000 habitants (contre 78,86 le 01/12). Il reste au-dessus du seuil d’alerte fixé à 50, dans tous les départements, à l’exception de la Manche qui repasse au stade "vigilance".
- Le taux de positivité a diminué : il est de 8,78% (contre 9,47% le 01/12).
- Le ralentissement du nombre d'entrées en hospitalisation conventionnelle et en réanimation se poursuit dans la région. En cumul, la pression sur le système hospitalier reste cependant encore à un niveau important : 1169 personnes sont hospitalisées (contre 1229 le 03/12), dont 100 en réanimation (contre 114 le 03/12).
Freiner l'épidémie
Dans ce contexte, l'Agence régionale de santé de Normandie explique qu'il s’agit de casser au plus tôt la chaîne de contamination pour freiner l’épidémie :"Plus que jamais, l’enjeu réside dans le repérage précoce des cas positifs, leur isolement et l’identification de leurs contacts".
La stratégie "Tester, Alerter, Protéger" et la participation de chacun à ce dispositif sont des conditions indispensables à la réussite de la levée progressive des mesures de confinement, qui reste conditionnée à la maîtrise effective des contaminations."