Deuxième coup dur de l'année pour les commerces "non-essentiels". Fermés jusqu'au 1er décembre (au moins), ils cherchent des alternatives pour vendre leurs produits.
Comment survivre à un second confinement ? C'est la question que se posent de nombreux commerçants qui ont dû fermer leurs portes. Considérés comme "non essentiels", ils cherchent à trouver des solutions intermédiaires pour poursuivre leurs activités. Parmi ces commerçants, Sandrine Goujard, vendeuse de décoration d'intérieur à Franqueville-Saint-Pierre. "J'ai un profond désespoir à vivre un troisième mois de confinement, explique la commerçante, je dois échapper au chiffre fatidique de 0€ de chiffre d'affaire".
Quelques semaines avant les fêtes de fin d'année, Sandrine réalise normalement le tiers de son chiffre d'affaire annuel. Alors la solution click and collect lui permet d'éviter une catastrophe sur le plan économique.
La CCI accompagne les commerçants
Pour les commerçants qui ne sont pas initiés au click and collect, la chambre de commerce et d'industrie de Rouen peut les accompagner. "On va vous aider à créer un boutique en ligne. C'est déjà une première étape, explique Alexis Grimal, conseiller en accompagnement numérique à la CCI Rouen Métropole, une boutique sur un réseau social permet de vendre vos produits auprès de votre communauté." De quoi générer du chiffre d'affaire mais le ministère de l'Economie a indiqué que ces rentrées d'argent n'auront pas d'incidence sur les fonds de solidarités dédiés aux commerçants en cette période de pandémie.
Des formations proposées également par des start-up
Au Havre, des entrepreneurs cherchent également des alternatives après la fermeture de leurs établissements. "Pour nous il est vital de créer notre site internet maintenant, raconte Inès Bourenani gérante de Melroz Clothes, une enseigne de prêt-à-porter, le seul moyen qu'il nous reste c'est la vente en ligne." Pendant quatre jours la jeune chef d'entreprise va profiter d'une formation pour créer sa propre plateforme de vente en ligne. "Avec cette formation, elle aura toutes les clés en main pour gérer seule son site internet", souligne Adrien Degrieck, formateur chez LHcommunication.Cette initiation ne coute rien aux stagiaires. Elle est payée par le compte personnel de formation. Depuis le début du second confinement, les demandes de formation ont augmenté de 50% dans la société LHcommunication.