Le 20 décembre 2015, un couple d'amis était retrouvé mort dans l'appartement de la jeune-femme à Rouen, avec des traces de strangulation. Un homme d'une trentaine d'années était confondu par des prélévements ADN, il comparaîtra devant les Assises de Seine-Maritime du 1er au 5 avril 2019.
Un homme d'une trentaine d'années comparaîtra du 1er au 5 avril pour un double meurtre commis en 2015 à Rouen, à une époque où il devait être expulsé du territoire français. Déjà condamné pour viol en 2011, Jean-Claude Nsengumukiza sera jugé par la cour d'assises de Seine-maritime du double meurtre par strangulation de Julien, 31 ans, et d'Élise, 24 ans, ainsi que du viol de cette dernière, à Rouen dans la nuit du 19 au 20 décembre 2015.
L'homme âgé d'environ 35 ans venait tout juste d'être remis en liberté à la mi-novembre et devait être expulsé à la suite de sa première condamnation. Sa nationalité n'est pas clairement établie. Il s'est tantôt dit Rwandais tantôt Ougandais. La ministre de la Justice d'alors Christiane Taubira avait lancé une enquête administrative pour comprendre pourquoi il n'avait pas été expulsé.
Début 2018, la préfecture de la Seine-maritime avait assuré qu'"aucun rapport n'a établi la responsabilité de ses services". Jean-Claude Nsengumukiza a notamment été confondu par des prélèvements ADN. Sans reconnaître formellement les faits, le suspect a évoqué, lors de l'enquête, la présence de Satan en lui.
Il avait rencontré les deux victimes à la sortie d'un établissement de nuit de Rouen. Prétextant vouloir aider à soutenir le jeune homme passablement éméché, il a accompagné les deux amis jusqu'au studio de la jeune femme, où s'est produit le drame.