Encapsulage des immeubles "Verre et acier" à Rouen : à quoi ça sert ?

Un mois et demi après l’incendie qui a ravagé deux immeubles Verre et Acier à Rouen, les travaux se poursuivent. Il s’agit d’une opération sensible, car de l’amiante recouvre une partie des bâtiments. Il faut procéder par étapes pour pouvoir évacuer les décombres, sans risques. On fait le point sur le chantier.

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Emprisonner l'amiante

Des deux tours, il ne reste plus que le squelette. Un impressionnant amas de métal qui nécessite une vigilance particulière depuis l’incendie des immeubles "Verre et acier" le 30 septembre 2023 à Rouen (Seine-Maritime).

Ces derniers avaient fondu sous la chaleur des flammes. Désormais, il faut encapsuler la structure, c’est-à-dire emprisonner l’amiante, pour sécuriser les lieux. 

"Ce sont deux différents produits qu’on va pulvériser, l'un à la suite de l'autre. Le premier est un fixateur qui permet de fixer les particules. On n'aura plus de risque qu'elles viennent se dégager du sol", explique Ariane Massiere, directrice générale Rouen Habitat. "On a ensuite une résine qui vient faire un film qui est complètement étanche."

"Aucune fibre d'amiante détectée"

Quant aux tests d'amiante dans l'air, la directrice générale de Rouen Habitat se veut rassurante : "On fait des mesures d'air toutes les semaines aux quatre points cardinaux du site. Depuis le début, le résultat revient toujours négatif. Aucune fibre d'amiante n'a été détectée".

Cette première étape devrait durer jusqu’au 15 ou 20 novembre.

Des travaux longs et coûteux

Ces ruines blanches et bleues, devraient être enlevées à partir du mois de janvier. Mais les travaux sont longs, retardés par la pluie, et extrêmement coûteux. Plusieurs millions d’euros à la charge de Rouen Habitat.

Dans le périmètre, l’école Saint-Julien, toujours en cours de nettoyage, ne rouvrira que le 4 décembre.

Pour la Mairie, comme pour les habitants du quartier, il y a urgence à raser ces constructions des années 70, dangereuses et truffées d’amiante. À Rouen, il en reste sept. 

"Évidemment, c'est un enjeu particulier puisque malheureusement, on a une histoire funeste sur ces battements-là", explique Fatima El Khili, adjointe à la mairie de Rouen en charge de l'urbanisme.

Notre objectif est de réussir à démolir le plus rapidement possible l'ensemble des autres immeubles autour et enlever cette verrue que sont les "Verre et acier".

Fatima El Khili, Adjointe à la Mairie de Rouen en charge de l’urbanisme

La prochaine étape, l’enlèvement des décombres. Il s'agit de l’opération la plus technique du chantier. Elle pourrait prendre de longs mois et s’étendre jusqu’à l’été 2024. 

 

Article écrit avec Cécile Bonté-Baratciart

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