A la veille de la manifestation nationale - peu conventionnelle - des gilets jaunes, les préfectures de l'Eure et de la Seine Maritime tentent de faire face. Elles ont besoin d'interlocuteurs pour réagir en cas de problèmes liés à la sécurité.
A quelques heures de la journée de mobilisation des gilets jaunes, du samedi 17 novembre 2018, les autorités et les forces de l'ordre en Seine-Maritime et dans l'Eure sont dans le flou mais tentent de se préparer. Les conditions habituelles de sécurité autour de tels mouvements ne sont pas rassemblées selon elles.
La loi impose de faire une déclaration 3 jours avant un rassemblement sur la voie publique. Or sur la cinquantaine de points de blocages annoncés du Tréport à Rouen et du Havre à Evreux , par les gilets jaunes, moins de 5 sont déclarés en Seine-Maritime et une dizaine dans l'Eure.
Un appel aux organisateurs
Compte tenu des circonstances exceptionnelles, le directeur de cabinet de la préfecture de Seine-Maritime rappelait, jeudi 15 novembre, qu'il est encore possible de déclarer les manifestations, en mairie ou en préfecture. Les autorités ont besoin d'un numéro de téléphone portable par lieu de rassemblement.C'est pas du flicage ! C'est très important de pouvoir avoir un lien avec la personne qui organise ou qui pourrait être le référant.
Benoit Lemaire, directeur de cabinet - Préfecture de Seine-Maritime
Le préfet de la Manche s'adresse aussi aux organisateurs
⚠️ Le préfet de la #Manche lance un appel aux #GiletsJaunes : "Le droit de manifester sera scrupuleusement respecté", mais Jean-Marc Sabathé appelle "au civisme, au calme et à la sérénité" des manifestants. Son appel à lire ici ⤵️https://t.co/lqFGarhlCD pic.twitter.com/xe7n0nJdMt
— France Bleu Cotentin (@fbleucotentin) 15 novembre 2018