Deux mineurs nés en 2005 ont été mis en examen pour homicide volontaire suite au meurtre d'un jeune homme de 16 ans décédé des suites d'une violente rixe, dimanche 13 juin 2021, près de Rouen (Seine-Maritime).
Deux mineurs ont été mis en examen pour homicide volontaire, après la mort d'un adolescent de 16 ans dimanche à Sotteville-lès-Rouen, près de Rouen, lors d'une rixe entre bandes rivales le 13 juin 2021. "Une information judiciaire a été ouverte jeudi des chefs d'homicide volontaire, violences volontaires aggravées, participation à un groupement en vue de commettre des violences", nous indique le procureur de la République de Rouen Pascal Prache.
Un mineur en détention provisoire
Deux mineurs nés en 2005 ont ainsi été présentés au magistrat instructeur et mis en examen. "L'un d'entre eux a été placé en détention provisoire, et l'autre sous contrôle judiciaire avec placement dans un centre éducatif fermé (CEF)", a ajouté le magistrat.
Selon Pascal Prache, "les investigations doivent se poursuivre dans le cadre de l'information judiciaire pour préciser le contexte et le déroulement des faits et l'implication de chacun".
Dimanche 13 juin, vers 22h, des riverains avaient alerté les services de police au sujet d'une rixe entre une cinquantaine de personnes. Le corps d'un jeune homme né en 2004 et portant des traces de blessures avait été découvert sur place par les policiers.
Un jeune adulte, né en 2002 et qui avait des taches de sang sur lui, avait été placé en garde à vue avant d'être relâché lundi soir, selon une source policière. Ce vendredi 18 juin, une source policière avait indiqué à l'AFP qu'il y avait eu "a minima cinq gardes à vue" et que "deux des personnes interpellées ont eu un rôle plus important voire déterminant".
"L'un des mineurs mis en examen jeudi a reconnu avoir porté un coup de couteau", a indiqué cette source précisant que tous deux "étaient connus des services de police mais pour des faits mineurs". Les enquêteurs sont remontés jusqu'à eux grâce à l'exploitation de témoignages et vidéos.
Les obsèques de la victime, qui serait d'origine géorgienne selon une source policière, sont prévues lundi 21 juin."Il y a une grosse crainte de possibles représailles avec l'arrivée annoncée de 150 personnes en provenance de Géorgie, venues pour accompagner la famille et assister aux obsèques. Certains appellent à la vengeance", a indiqué la source.
L'enquête a été confiée à la Direction départementale de la police judiciaire (DDPJ).