Les services de l'Etat ont monté des barrages flottants et engagés des bateaux pour éviter une pollution aux hydrocarbures du fleuve après l'incencie de l'usine Lubrizol à Rouen.
L'inquiétude a baissé d'un cran samedi 28 septembre au matin sur la Seine. Alors que les marins engagés sur le fleuve pour pomper des nappes d'hydrocarbures issues de l'incencie de l'usine Lubrizol avaient récupéré 1m3 de polluants vendredi 27 septembre, il n'y avait plus rien ce samedi matin. "Les nouvelles sont excellentes. On a fait une première descente pour un contrôle visuel ce matin et actuellement on ne détecte aucune nappe", affirme Caroline Pisarz, chef de service mer et littoral de la DDTM.
Dès vendredi, des barrages flottants avaient été dressés et des bateaux équipés de canons à eau étaient intervenus pour contenir l'eau de ruissellement chargée d'hydrocarbures issue des opérations des pompiers sur le site de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen. Une fine couche d'hydrocarbures piégée sur la Seine était ainsi pompée et traitée plus loin dans le bassin.
Le reportage de D. Le Fauconnier / H. Colosio / S. Letournel