Héloïse, 17 ans, avait été retrouvée morte, dimanche 20 octobre 2024, dans le logement de son ex-petit ami, à Rouen (Seine-Maritime). Pour lui rendre hommage, ses proches organisent une marche blanche ce vendredi 15 novembre 2024.
Ne pas l'oublier et demander que justice lui soit rendue. Les proches d'Héloïse organisent une marche blanche, ce vendredi 15 novembre 2024, à 11h30, au départ de la rue Newton (Quartier les Sapins), à Rouen.
Un hommage et demander que justice lui soit rendue
Héloïse, une jeune fille âgée de 17 ans avait été tuée dans le logement de son ex-compagnon dans le quartier des Hauts-de-Rouen, le dimanche 20 octobre 2024.
C'est un membre de la famille d'Héloïse qui avait alors retrouvé le corps et appelé les secours. Cette dernière, habitante de Déville-lès-Rouen, se trouvait dans l'appartement de son ex au moment des faits et avait déjà succombé à ses blessures.
Ses proches ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour ceux qui souhaitent participer à cette marche blanche. Laura Slimani, adjointe au maire de Rouen en charge de l'égalité femmes-hommes, du handicap et de la lutte contre les discriminations, a également relayé l'information sur Facebook.
"Il faut que toute la France entende cette histoire pour que toutes les filles se protègent", nous confiait Leïla, la cousine d'Héloïse, il y a quelques jours. "Il faut que justice soit faite", martelait cette dernière.
La police judiciaire en charge de l'enquête
Le suspect, né en janvier 2002, serait déjà connu des services de police pour des faits de violences intrafamiliales. Il est soupçonné d'avoir asséné à son ex-petite amie de nombreux coups avant de prendre la fuite en train et d'être interpellé en gare Saint-Lazare, à Paris.
Placé dans un service psychiatrique, il a de nouveau été interpellé, le mercredi 6 novembre 2024, après avoir pris la fuite de l'hôpital du Rouvray. Le meurtrier présumé a été mis en examen du chef de meurtre aggravé et placé sous mandat de dépôt.
La police judiciaire a été saisie de l'enquête, ouverte pour le chef d'accusation d'assassinat.
Selon les statistiques compilées par le collectif Nous Toutes sur son "mur de femmages", le meurtre de la jeune Héloïse serait le 111ᵉ féminicide de l'année 2024.