Sécurité discrète pour la messe de la Toussaint 2020 à la cathédrale de Rouen

Les traditionnels offices de la Toussaint célébrés ce 1er novembre, à Rouen, n'ont pas donné lieu à un dispositif de sécurité notable, malgré les menaces actuelles sur les lieux de culte et le passage du plan Vigipirate au niveau urgence attentat. Les cérémonies se sont déroulées sans encombre.

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Ce dimanche, l'image est bien différente de celle de la veille, lors de la venue du Premier minsitre à la cathédrale de Rouen.

Ce 1er novembre, Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, a présidé l'office de la Toussaint à 10 h 30, puis à 16 h. Cette dernière était destinée plus spécifiquement aux professionnels de santé.

Jean Castex veillait aux troupes

La veille, les sentinelles patrouillaient devant la cathédrale. Dans un contexte à l'actualité difficile, le Premier ministre, Jean Castex était en effet présent à Rouen.

Il avait échangé avec les forces de l'ordre dans une volonté de transmettre un message rassurant aux Français, rappelant que le nombre de patrouilles Sentinelles a été augmenté de 3 000 à 7 000 personnes ce week-end, en France.
À Rouen pourtant, ce 1er novembre, la messe de la Toussaint n'a pas suscité de dispositif de sécurité particulier. Seuls trois policiers ont patrouillé à l'intéieur avant et après la messe matinale avant de rester en mission de protection et de suveillance à l'extérieur de la cathédrale pendant les offices. Comme de coutume, deux agents de sécurité engagés par l'archeveché était présents au sein de la cathédrale.

Place du Vieux-Marché, plusieurs équipages de la mission Sentinelle ont sécurisé les abords de l'église Saint-Jeanne d'Arc pendant la messe.

 Inquiets mais présents

L'intendante s'avoue "surprise". D'autant qu'elle a reçu des appels de fidèles, inquiets de se rendre à la messe de la Toussaint.

Le contexte de cette Toussaint est très difficile. La France vient de connaître de bien tristes événements. Deux semaines après l'assassinat de Samuel Paty et après l'attentat contre l'église Notre-Dame de l'Assomption de Nice, un prêtre orthodoxe a été blessé à Lyon le 31 octobre. 

 "Je viens à la messe quoi qu'il arrive", clame une fidèle après la messe. "Je suis aussi venu en soutien à l'église, après les attaques à Nice", explique un autre. Malgré le contexte, ils étaient 300 à répondre présents ce dimanche.
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