L'attaque de Nice puis celle d'un prêtre orthodoxe à Lyon, ce 31 octobre, ravivent le douloureux souvenir du père Hamel, assassiné en 2016. Jean Castex et Florence Parly, ministre des Armées, se recueillent ce samedi à Rouen et à Saint-Étienne-du-Rouvray et passent les troupes en revue.
Jean Castex, Premier ministre, et Florence Parly, ministre des Armées, sont à Rouen et à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) ce samedi 31 octobre.
Le Premier ministre s'est d'abord rendu à la cathédrale de Rouen. Il a échangé avec une patrouille Sentinelle dont le déploiement passe ce week-end à 7 000 soldats à travers le territoire contre 3 000 auparavant.
Il a ensuite observé une minute de silence, dans la cathédrale, à l'invitation de Mgr Lebrun, archevêque de Rouen, qui a dit l'accueillir "avec émotion".
Contexte difficile
Outre le reconfinement, le Premier ministre intervient dans un contexte compliqué.
Deux semaines après l'assassinat de Samuel Paty, professeur décapité à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet, et après l'attentat contre l'église Notre-Dame de l'Assomption de Nice qui a fait trois morts, le Premier ministre a annoncé jeudi le passage du plan vigipirate au niveau "urgence attentat", le niveau le plus élevé du plan. Le but : protéger les lieux de cultes et les écoles.
Ce samedi 31 octobre, jour de la venue de Jean Castex à Rouen, un prêtre vient d'être attaqué à Lyon. Un tireur a blessé un prêtre orthodoxe de 52 ans, devant son église du 7e arrondissement de Lyon.
Vous devez compter sur l'entière détermination du gouvernement de la République pour permettre à tous et à chacun de pratiquer son culte en toute sécurité et en toute liberté."