Procès Tarnac : les militants rouennais relaxés

Le tribunal correctionnel de Paris a opté pour une relaxe presque générale des huit prévenus dans l'affaire Tarnac. Trois d'entre eux sont rouennais. Ils ont été reconnus non coupables. 

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C'était un procès hors norme. Les huit prévenus dans l'affaire Tarnac devaient dans un premier temps être jugés pour terrorisme. Neuf années après leur interpellation, coup de théâtre. Ils seront finalement jugés pour des faits de droit commun. Après trois semaines d'audience, le délibéré du tribunal correctionnel de Paris est tombé. Six personnes sur les huit on été relaxées. Elles étaient jugées pour "association de malfaiteurs" et certains pour "refus de prélèvements biologiques". Parmi elles, deux hommes et une femme de Rouen (Seine-Maritime).

Mathieu Burnel, militant d'extrême gauche connu dans la région de Rouen, a été relaxé du chef d'accusation de refus de prélèvements biologiques. Même chose pour la normande Elsa Hauck. Elle était également poursuivie pour association de malfaiteurs. Le tribunal correctionnel l'a reconnue non coupable. Bertrand Deveaud a lui aussi été innocenté de ce chef d'accusation. 

Ces rouennais comparaissaient aux côtés de la figure d'ultragauche Julien Coupat et de Yildune Lévy, son ex-compagne. Ces derniers ont été relaxés pour les faits d'association de malfaiteurs. En revanche, la justice les a reconnu coupables du refus de prélèvements biologiques. Ils ont été dispensés de peine. 

Les huit prévenus étaient soupçonnés de dégradations et sabotage sur la ligne TGV Est en Seine-et-Marne en novembre 2008. Ils encouraient des peines qui allaient de 1000 euros d'amende à 6 mois de prison. Leurs avocats plaidaient la relaxe en s'appuyant sur les errances de l'enquête. 

Procès Tarnac : le rapport des enquêteurs remis en question

France 2 France Télévisions L'affaire de Tarnac (Corrèze) s'est jouée sur une ligne TGV est, en Seine-et-Marne. Dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, Julien Coupat et Yildune Lévy se trouvaient-ils à cet endroit précis ? Ils déclarent que non, qu'ils se trouvaient alors à une trentaine de kilomètres.

 

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