Barbara Lefevre, professeure dans un collège rouennais et invitée polémique sur France 2 face à Emmanuel Macron dans l'Emission Politique du 6 avril, se défend dans la presse et publie une tribune pour expliquer sa version sur son supposé soutien caché à François Fillon.
Sa réponse n'a pas trop tardé. Et c'est la presse écrite que Barbara Lefevre a choisi, par le biais d'une Tribune dans le Figaro du 11 avril, pour clore la polémique qui s'est déchainée après son passage dans l'Emission Politique du jeudi 6 avril 2017. Dans cet article, elle réfute les accusations de mensonges portées contre elle par les journalistes de France 2 et la tourmente médiatique qui a suivi notamment sur les réseaux sociaux.
Interrogée par le journaliste Karim Rissouli en fin d'émission, elle avait nié sur le plateau soutenir le candidat Les Républicains. Elle était pourtant invitée dès le lendemain par « Les familles angevines avec Fillon » pour « échanger sur les thèmes de la famille et de l’éducation ». Elle y était présentée comme « membre du comité national solidaire François Fillon ».
Après des interviews en radio, sur Europe 1 notamment, elle enfonce dèsormais le clou et accuse les jounalistes France 2 d'avoir influencé les débats : "En détournant l'attention par l'invention de mon « infâme cachotterie », on fait oublier que j'ai déstabilisé le candidat jupitérien sur des questions importantes." "Je n'ai pas menti à Karim Rissouli. Il raconte dans la presse que la rédaction a « longuement discuté avec moi » : je ne crois pas avoir passé plus de dix minutes avec la journaliste."
"Ma présence à une réunion société civile Familles avec Fillon le 29 mars et celle prévue le 7 avril à Angers n'étaient pas sous les radars puisque des internautes les ont trouvés dès que mon nom a été annoncé comme interlocutrice face à Emmanuel Macron. Donc soit France 2 n'avait rien vérifié, soit France 2 le savait mais a attendu la fin de l'émission pour me piéger et faire du buzz. On n'aura jamais la réponse."
Autre décision : Barbara Lefrevre veut désormais assumer pleinement son nouvel engagement pour le candidat Fillon et entend clairement le faire savoir :
"L'ouverture d'esprit que j'ai rencontrée dans les réunions de la société civile avec Fillon, leur intérêt sincère pour la question du handicap, leur vision cohérente du projet à mettre en œuvre m'ont convaincue que François Fillon avait le meilleur programme. Désormais, je participerai donc à ces réunions en tant que soutien et non plus simple membre de la société civile."