La guerre entre Uber et taxis est relancée à Rouen. L'entreprise de chauffeurs indépendants a signé un partenariat avec la métropole de Rouen et la société Transdev pour l'Armada, mais le groupe veut s'y installer défintivement. Les taxis de leur côté réclament la même réglementation pour tous.
Les visiteurs ont ainsi accès à un titre de transport et une course en VTC contre la somme de 10 euros.
Pour en profiter, il suffit d'envoyer "AU" par SMS au 93 000. Un chauffeur vient alors vous chercher dans le lieu de votre choix et vous dépose dans l'un des 3 terminus du réseau : Technopole, Victor Schoelcher ou Georges Braque.
En effet, toute la Métropole n'est pas concernée par cette opération commerciale.
7 communes concernées
Seules 7 communes limitrophes à Rouen peuvent en bénéficier. Il s'agit de Saint-Etienne du Rouvray, Oissel, Grand Couronne, Petit Couronne mais aussi Notre Dame de Bondeville, Le Houlme et Malaunay.L'objectif est clairment affiché et revendiqué : limiter les voitures dans le centre ville, tout en favorisant les transports en commun.
Pour l'occasion, l'application Uber sollicite d'ailleurs des chauffeurs indépendants venus de toute la Normandie et de région parisienne, en plus des conducteurs déjà présents à Rouen.
Alexandre est ainsi chauffeur pour la société Uber depuis 2 ans. Il travaille habituellement à Paris. et avec cette l'implantation, à Rouen, du géant américain, il a décidé, lui aussi de profiter de cette manifestation.
Mais cette arrivée n'est pas vue d'un bon œil par les chauffeurs de taxis qui ont du mal à multiplier les courses alors que depuis le début de l'Armada, les chauffeurs Uber en réalisent une vingtaine quotidiennement. Le problème selon l'association des taxis jaunes vient de la législation qui n'est pas la même pour les entreprises de véhicules de tourismes avec chauffeurs et les taxis.