Le dossier a été déposé il y a presque un an. Et depuis quelques jours, les soutiens se multiplient. Après Hervé Morin ce mercredi 6 décembre, c'est au tour d’Edouard Philippe, le maire du Havre, de soutenir la candidature de Rouen, qui se rêve capitale européenne de la culture.
Le projet rassemble bien au-delà de la métropole normande. Car la star de cette candidature, déposée il y a presque un an, n'est pas la Ville aux cent clochers... Mais son fleuve, s'amuse Nicolas Mayer-Rossignol, maire (PS) de Rouen et président de la métropole.
Nous considérons qu'il y a un intérêt général, un intérêt commun, et qu'il faut s'en saisir.
Édouard Philippe, maire (Horizons) du Havreà France 3 Normandie
Allié de poids dans ce projet, le maire (Horizons) du Havre, Édouard Philippe. Il met en avant une dynamique collective qui pourrait bénéficier à l'ensemble du territoire normand : "Tout le monde le sait. Entre Le Havre et Rouen, l'amont et l'aval de la Seine, le nord et le sud de la Seine, pendant très longtemps, on s'est regardé au mieux en chiens de faïence, en ne se comprenant pas toujours, en se jalousant parfois, estime-t-il. Ce que nous voulons montrer à l'occasion de cette candidature, et nous l'avons déjà montré, c'est que nous avons dépassé ça."
Assumer les "difficultés" de la métropole
D'aval en amont de la Seine, donc, de nombreuses villes sont concernées par cette candidature chiffrée à 80 millions d'euros. Le président de la région Normandie, Hervé Morin, a lui aussi fait part de son soutien. Tout comme l'écrivain Michel Bussi, le triathlète handisport Alexis Hanquinquant, les comédiens Karin Viard et Philippe Torreton, l'astronaute Thomas Pesquet ou encore... Le Barreau de Rouen !
Soutien du Barreau à la candidature de Rouen comme capitale européenne de la culture pour 2028. @Rouen pic.twitter.com/QJXqQxcV8x
— Barreau de Rouen (@BarreauRouen) December 9, 2023
Reste que Rouen et sa métropole ont des failles... Que Nicolas Mayer-Rossignol assure assumer. Ce vendredi 8 octobre, le jury européen a pu découvrir une partie des infrastructures culturelles et du projet de Rouen Seine normande. "C'est une candidature de sincérité. Ce n'est pas une candidature où l'on fait semblant d'être les meilleurs", souligne le maire de Rouen.
On a des difficultés. Je leur ai parlé de Lubrizol. C'est très important de dire ça, parce-que ce que cherche à comprendre le jury, c'est comment la capitale européenne de la culture peut aider un territoire et en inspirer d'autres.
Nicolas Mayer-Rossignol, maire (PS) de Rouenà France 3 Normandie
Quatre villes françaises sont en lice pour ce label tant désiré. Rouen doit affronter Bourges, Clermont-Ferrand et Montpellier. Laquelle sera désignée capitale européenne de la culture 2028 ? Réponse le mercredi 13 décembre prochain.