Dans un communiqué publié ce mardi 5 décembre, la Métropole Rouen Normandie a dévoilé des futurs hébergements insolites qui s'implanteront bientôt sur le territoire. Un projet qui s'inscrit dans la candidature de Rouen Capitale européenne de la culture 2028.
Touristes ou Normands en quête de dépaysement dans la région pourront bientôt passer la nuit dans des hébergements totalement insolites, dans trois communes situées autour de Rouen (Amfreville-la-Mi-Voie, Grand-Couronne et Saint-Pierre-de-Manneville).
Objectif 2025
Objectif de ces petites cabanes à la fois écolos et accessibles : sortir de terre en 2025 pour "valoriser l’étendue et la diversité" du patrimoine naturel de la métropole de Rouen.
L’objectif de ces hébergements est de permettre aux visiteurs de découvrir ou redécouvrir les milieux naturels du territoire en vivant une expérience unique le temps d’une nuit.
Métropole Rouen NormandieDans un communiqué
Deux projets déjà retenus
Exit Airbnb : à travers ces constructions, inscrites dans le projet "Détours & méandres" de la candidature de Rouen Capitale européenne de la culture 2028, la Métropole espère "accroître les retombées économiques de la fréquentation touristique, renforcer la promotion et la valorisation de l'image touristique du territoire et développer un tourisme pour tous" en conservant "une politique tarifaire accessible".
Trois communes se sont portées volontaires pour en bénéficier. Si le coût élevé de la maîtrise d'œuvre à Saint-Pierre-de-Manneville a poussé la Métropole à relancer le projet en 2024, découvrez en images les futures cabanes insolites d'Amfreville-la-Mi-Voie et de Grand-Couronne !
À Amfreville-la-Mi-Voie (à gauche), la petite cabane portera le nom de "La Belle Vue" et proposera un panorama sur la Seine. Cet hébergement façon cabane de pêcheur pourra accueillir jusqu'à six personnes.
À Grand-Couronne (à droite), les visiteurs pourront dormir au milieu des champs dans une cabane surélevée par des pilotis. À l'intérieur, des matelas et des hamacs pourront, là encore, accueillir jusqu'à six personnes.
Premiers vacanciers en 2025
"Afin de maximiser l’esprit nature et déconnexion, ces logements sont volontairement dépourvus d’eau courante, d’électricité et de chauffage", d'où une fermeture en période hivernale, précise le communiqué de la Métropole.
"La majorité des éléments de structures" doivent être en bois, "avec une démarche de ressources de proximité, de choix d'essences locales mais aussi de réemploi de matériaux pour la construction". Temporaires, ils doivent également pouvoir être facilement démontés, tout en résistant au vent et aux intempéries.
L'ouverture des hébergements est prévue pour le printemps 2025. La réservation sera proposée exclusivement en ligne, d'avril à octobre. Pour le moment, le prix de la nuitée n'a pas été précisé.