Faire de l'activité physique adaptée, de l'hypnose, de la méditation, échanger avec son nutritionniste...sans aller à l'hôpital. C'est une précaution tant que le virus circule. Le centre de nutrition à Bois-Guillaume a mis en place ce suivi de patients soignés pour leur surpoids ou obésité.
La distance n'empêche pas la convivialité. Chaque semaine, des hommes et des femmes se retrouvent dans la petite mosaique de leur écran. Patients, psychologue, médecin, nutritionniste.
La visioconférence a d'abord été adoptée par nécessité. Les patients en surpoids ont plus de risques face au coronavirus. Cette interface plait. Le suivi est assuré. "Vous n'êtes pas seul", c'est le message du centre spécialisé de l'obésité (au centre de nutrition de Bois-Guillaume qui dépend du CHU)
"Nous avons trouvé un outil qui soit accessible aux patients et qui garantisse la sécurité des données. C'est un logiciel téléchargeable par les patients facilement"
Une méthode en douceur, sans focaliser sur le poids
Le programme ambulatoire (sans rester à l'hôpital) propose des thérapies variées, des échanges lors de groupes de parole. Elles aident les patients à comprendre leurs compulsions alimentaires liées au stress, aux émotions.
Ils trouvent les ressources intérieures pour aller vers d'autres moyens de s'apaiser. Les questions sur le poids ne deviennent plus oppressantes et intrusives.
L'activité physique est essentielle dans ce suivi. Elle est adaptée. Une chaise, des bouteilles, un mur permettent de faire une séance bénéfique.
Avoir envie de manger ne signifie pas forcément avoir faim