Le collectif "surgissement"a été évacué ce vendredi 4 mai dans l'après-midi. Il avait investi le 1er mai l'ancien bâtiment de la navigation sur la Seine pour en faire une "maison de lutte"
Les banderoles ont été décrochées de la façade. La police a exécuté une décision préfectorale suite à une décision de justice. Il y a eu des échauffourées.
Le collectif baptisé "surgissement" voulait en faire sa "maison de lutte, quartier général de la grève" et avait établi une programmation d'évènements culturels et politiques pour un mois. Il faisait référence à mai 68.
La préfecture de Seine-Maritime précise les circonstances de cette évacuation :
"une ordonnance du tribunal de grande instance de Rouen en date du 4 mai2018 a jugé illégale l'occupation d'un bâtiment appartenant à l’État, situé sur l'île Lacroix à Rouen, et a autorisé l'expulsion des occupants avec le concours de la force publique."
Cet immeuble désaffecté, à usage de bureaux, n'est pas adapté pour y accueillir du public et son occupation constitue un risque pour les occupants et les visiteurs."
Selon la préfecture, 20 personnes ont été expulsées "dans le calme"
Le collectif "Rouen dans la rue" lié à "Surgissement" souhaite poursuivre le mouvement
Le lieu occupé #surgissement sur l'île Lacroix vient d'être expulsé par les forces de l'ordre. Plusieurs dizaines de fourgons, BAC, drônes, pompiers, etc... 2 GAV. On ne lâche pas l'affaire et on maintient les discussions. RDV 17h à l'HDV de #Rouen. pic.twitter.com/Gn6EMzxQ3X
— Rouen dans la rue (@Rouendanslarue) 4 mai 2018